On s'interroge souvent sur la question des plus-values en matière de numérique en classe. Au delà de l'effet fun, souvent argué par les plus sceptiques d'entre nous, c'est la relation entre l'apprenant et l'enseignant qui mute. Or, ce n'est pas tant le numérique que l'introduction d'un tiers dans cette relation qui permette le passage d'un face-à-face à celui d'un côte à côte.
L'effet fun correspond davantage aux représentations des enseignants qu' à celle des apprenants. Nombre de mes élèves peinent à rendre des travaux numériques. Pourquoi ? En grande partie parce qu'il s'agit d'une demande individuelle de l'enseignant à l'apprenant. Le numérique oblige à la différenciation et la relation dialoguée. Au final, il me permet de cibler plus rapidement ceux qui ont besoin d'un maillage plus serré, d'un accompagnement personnalisé.
Bien plus, la mise en place de scénarios pédagogiques mettant en œuvre le numérique se décline souvent en projets, micro ou méga, qui vont faire appel à la créativité des élèves. Or la mise en projet, l'expérimentation, le tâtonnement sont des leviers forts pour développer l'apprentissage. Comme le souligne le proverbe, "C'est en forgeant qu'on devient forgeron."
Viser plus haut: Boom et Vygotski dans la classe
"Marc-André Lalande et sa collègue Judith Cantin travaillions sur cette idée qu'il y avait certainement une façon encore plus payante de mettre à profit dans la classe la taxonomie de Bloom et la zone proximale de développement de Vygotski. "
À la fin de la vidéo, vous trouverez une version "blanche" du cylindre hybride Bloom/Vygotski."
A découvrir aussi, une capsule intéressante de Judith Cantin ici : https://www.youtube.com/watch?v=oJuU7... .
source: http://www.youtube.com/watch?v=aqWSRkvgJ28&feature=youtu.be